Les mouvements aux frontières, les rassemblements religieux, ainsi que les mouvements des avions sont redevenus effectifs depuis le 15 août 2020 à Mbujimayi et sur l’ensemble du territoire National. C’est la conséquence de la levée de l’état d’urgence sanitaire décrété par le chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo le 19, puis le 24 mars de cette année. Là, c’était en riposte contre la dangereuse et meurtrière pandémie de Covid-19.
Au Zoé Tabernacle, la reprise s’est faite dans une ambiance inhabituelle, selon les recommandations de l’autorité publique. Des lave-mains sont placés à l’entrée de la concession, des frères formés sont là pour diriger le lavage des mains ainsi que la prise de température à l’aide des thermoflashs que l’église a achetés. Tous les participants portent les cache-nez. Les diacres installent les frères et sœurs sur des sièges au sanctuaire et dans l’enceinte du bureau du siège de la fondation Zoé encore en construction. La distanciation est bien respectée même par ceux qui se sont abrités dans le hangar qui est derrière le sanctuaire.
En dehors de la prière d’ouverture du diacre Faustin CIABA et l’adoration d’ensemble, le pasteur Léonard KAYUMBI depuis Kinshasa s’est adressé par vidéoconférence à la congrégation. Lui et l’église ont convenu sur les jours des cultes et le respect des gestes barrières tel qu’exigé.
Dans la prédication tirée de Luc 17 et 2 Timothée 3, le pasteur visiteur Boaz BUKASA MUKANKU a demandé aux participants d’être toujours reconnaissants à Dieu et de Lui rendre nos actions de grâce pour sa protection durant le moment difficile de la pandémie et de la crise socio économique. Message très bien suivi par les frères et sœurs apparemment contents de se retrouver après près de 5 mois de confinement.
©Gospelcross# Stanis CIONYI NTUMBA.
